Jean-Gabriel Domergue

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Réf 1124

Description

Jean-Gabriel Domergue, Les Elégantes, début 20ème, huile sur panneau, 18 x 23 cm hors cadre, 39 x 43 cm avec cadre

Joseph Charles Louis Jean Gabriel Domergue, né le 4 mars 1889 à Bordeaux et décédé le 16 novembre 1962 à Paris, est un peintre et graveur français.

Biographie
Jean-Gabriel Domergue est le petit-cousin du peintre Henri de Toulouse-Lautrec. Son frère, René Domergue, deviendra nouvelliste, critique d’art, puis rédacteur à La Liberté et à L’Écho de Paris.

Il est élève au lycée Montaigne à Bordeaux puis au lycée Rollin à Paris. Il est passionné de dessin et entre aux Beaux-Arts de Paris où il est élève de Jules Lefebvre, Tony Robert-Fleury, Jules Adler, Ferdinand Humbert et François Flameng1.

Il expose au Salon des artistes français dès 1906 et y obtient une mention honorable en 1908, une médaille de 3e classe en 1912 et une médaille d’or en 1920, année où il passe en hors-concours.

Il est lauréat d’un deuxième grand prix de Rome de peinture en 19132.

En 1938, il exécute une composition comportant une jeune femme nue destinée à la campagne du nouveau parfum Féerie de Rigaud et cette même année, il est également membre du jury pour l’élection de Miss France3, comme en 1936.

Image externe
Affiche de Jean-Gabriel Domergue pour le Festival de Cannes 1939 [archive]
Il crée la célèbre affiche de la première édition du Festival de Cannes qui montre une femme applaudissant, le dos nu, la chevelure luxuriante, aux côtés d’un homme en habit, les deux premiers spectateurs du Festival.

En 1950, il est élu membre de l’Institut de France (Fauteuil 14), et devient conservateur du musée Jacquemart-André à Paris de 1955 à 1962, où il organisera des expositions sur la peinture de Van Gogh, Toulouse-Lautrec, Goya.

Jean-Gabriel Domergue raconte dans l’émission de télévision de l’ORTF du 27 juillet 1960, En direct de Cannes, avoir engagé Lénine en 1911 comme « homme de ménage »7. En 1966, Claude Lelouch place l’anecdote dans les dialogues (vers la 20e minute) d’Un homme et une femme où Anne Gauthier (Anouk Aimée) apprend à Jean-Louis Duroc (Jean-Louis Trintignant) qui la raccompagne et ne connaît pas la rue Lamarck : « C’est pourtant dans cette rue que Jean-Gabriel Domergue un peu avant 1917 engagea un domestique russe qui s’appelait Vladimir Oulianov. Il a appris bien après que c’était Lénine. » Dans Stedevaart naar Paris, l’écrivain et journaliste néerlandais Jan Brokken rapporte l’anecdote sous la forme de l’engagement de Vladimir Ilitch Oulianov par Jean-Gabriel Domergue pour livrer ses commandes à vélo depuis son atelier de la rue Lamarck. Pour Jan Brokken, le fait que Lénine, qui vivait à cette époque avec sa famille dans le 14e arrondissement de Paris, ait livré les commandes du peintre est peu plausible.

Il vit avec sa femme, la sculptrice Odette Maugendre-Villers (1884-1973), dans la villa Fiesole du quartier Californie – Pezou à Cannes. Après la mort du peintre survenue le 16 novembre 1962 dans le 8e arrondissement de Paris, l’habitation est baptisée villa Domergue et, en 1990, est inscrite au titre des monuments historiques10.

En novembre 2000, le peintre et sa femme sont inhumés dans le mausolée de style étrusque conçu à cet effet dans le jardin de la villa par Odette Maugendre elle-même (wikipédia)