Bernard Garo

CHF 3'200.00

Réf 1172

Description

Bernard Garo, encre de chine sur papier vélin, Le Cervin, daté 2017, signé bas droite

Bernard Garo est né à Genève en 1964. Il a étudié l’histoire de l’art, l’architecture et l’égyptologie à l’Université de Genève, avant de poursuivre ses études à l’École d’Art de Lausanne (ECAL). Il a obtenu son diplôme avec mention en 1989 et a été primé en peinture, photographie et xylographie. Garo vit et travaille actuellement entre Pékin (CN), Paris (F) et Nyon (CH), une ville romaine pittoresque située sur les rives du lac Léman qui a été fondée par l’empereur Jules César il y a plus de deux mille ans.

Au fil de sa carrière, ses concepts l’ont emmené entre Paris, Barcelone et Berlin et plus récemment entre Pékin et Moscou. Il s’est confronté à d’autres cultures, d’autres lieux afin de développer un regard et des réflexions artistiques en lien à l’humain et son impact sur l’environnement, touchant autant la mémoire, la vulnérabilité que le temps. Après son exposition monographique au Musée Arlaud à Lausanne en 2017, il s’est focalisé sur le développement durable et l’environnement en créant des séries d’œuvres en lien à l’érosion et à la géologie alpine qui font partie de son ADN. Et depuis quelques années maintenant, il est préoccupé par la dégradation accélérée des glaciers, qu’il a pu observer et analyser et dont il a mesuré la rétraction et ses conséquences, étant les premières victimes du dérèglement climatique, pour en faire le sujet et support artistique principal de son œuvre pluridisciplinaire actuelle.

L’œuvre de Garo, est principalement picturale et matiériste, mais aussi transversale, car Il développe en parallèle des installations ainsi qu’une démarche photographique et performative.

Son travail fait l’éloge de la peinture comme de notre terre. Il intègre des matériaux entièrement naturels qu’il va chercher sur des falaises et dans les cratères de volcans comme sous les glaciers. Ses toiles nous confrontent à la matière de nos origines avec un impact physique et minéral qui ne laisse personne indifférent. Il ouvre ainsi sa peinture sur une perception multiple et très actuelle ; à la fois émotionnelle et technologique, scientifique et philosophique. Elle célèbre autant la nature que l’homme dans sa fragilité car Garo cherche toujours à créer des liens transversaux entre son œuvre picturale, photographique, vidéo et ses installations.

Par son engagement l’artiste stimule la pensée en utilisant indifféremment de multiple média. Il porte des idées essentielles avec des valeurs fortes, au travers d’une pensée humaniste et contemporaine, en appui à un regard hypersensible. Son art est total et sans limites.

Il compte plus d’une centaine d’expositions à son actif, autant dans différents musées et galeries de Suisse comme de l’étranger (Europe, Russie et en Chine). On retrouve son œuvre dans des collections privées et publiques du monde entier.

Une exposition muséale qui lui a été dédiée en 2017, à l’Espace Arlaud (Lausanne), conduite par la curatrice Camille Avellan, a connu un grand succès. Il a été invité l’année suivante à exposer dans le hall principal du Musée national de Chine, dans la cadre de la Biennale d’art contemporain de Pékin. S’est ensuite enchaîné de 2019 à 2021 des expositions monographiques ainsi qu’en duo au LV Lang Art Center de Nantong, au musée d’art de Guiyang ainsi qu’à celui de Kuanzhaï à Chengdu pour se clore à la Foire d’Art contemporain de Shanghai 21, simultanément à divers projets sur New-York, Berlin, Venise, Aqua Art Miami et en Suisse. En 2023, pour la 4ème année, l’artiste représente la Suisse à l’exposition NordArt, près de Hambourg.

Son œuvre dédiée depuis des années à des questions sociétales et principalement environnementales lui a valu d’être le lauréat du premier Grand Prix ARTIVIST LION de Venise grâce au film manifeste Crevasse, sorti en 2022 et coréalisé avec Marc Décosterd. Cette reconnaissance a été décernée par 3 galeristes de Berlin, New-York et Paris, c’est ce qui lui a valu par la suite, d’être invité en résidence art et science, avec une carte blanche créative, au Muséum de Genève entre 2022 et 2023.

Le duo d’artistes réunit sous le collectif Black shroud a coréalisé plusieurs installations d’art vidéo ainsi que 4 films d’art et d’essai et documentaires poétiques en moins d’une année, dont certains ont glané des distinctions internationales et des nominations dans des festivals de films environnementaux et de montagne. Ainsi Crevasse a obtenu le prix du meilleur film expérimental au Festival international du Film d’Art de Berlin 2022. Il a été honoré également du titre de la meilleure photographie en Norvège, ainsi que de celui du second meilleur court métrage en Argentine, tout en étant nominé dans de nombreux autres festivals, dont entre autres, le FIFAD 2022 (Festival International du Film Alpin des Diablerets).
Le court métrage performatif 1000 ans sous la glace fut nominé au FIFAD, en 2023. Ainsi se retrouver deux années consécutives dans un même festival d’importance avec une œuvre nouvelle, traitant d’un même thème, mais développé sous un autre angle, valorise l’engagement de l’artiste en lien aux glaciers
L’actualité du propos et de l’approche se confirme avec succès, au travers du second film performatif Plus pour longtemps, qui a également été sélectionné au Festival international du Film sur les Glaciers de Genève 2023 ainsi qu’avec leur tout dernier court métrage Tabula Rasa, qui a été primé, comme meilleur documentaire éco au Festival Bridge of Peace de Paris 2023, en plus d’autres distinctions prestigieuses.

De nombreux articles, ouvrages thématiques et catalogues témoignent de ce travail transversal magistral, dont deux monographies de références de 500 pages, en plusieurs langues.

Il a également remporté de nombreux prix et réalisé d’importantes œuvres intégrées dans l’architecture et l’espace public.(Bernard Garo – off)

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